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Nous avons a appris hier le décès le 8 février de Claudine Décimo, Maire RPR de la commune de 1983 à 1995. Son parcours politique commence lorsqu’elle est élue conseillère municipale en 1971, puis de nouveau en 1977, un peu plus tard en 1983, elle devient adjoint au maire. Elle est ensuite élue maire par le conseil municipal à la suite du décès du Docteur Antoine LACROIX le 22 juin puis réélue en mars 1989.[/b] Nous présentons toutes nos condoléances à sa famille et ses proches. Source: le parisien du 11/02/2012

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    L' incivilité

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    Un bices
    Invité


    L' incivilité Empty L' incivilité

    Message par Un bices Mar 16 Déc - 6:25

    L ‘ incivilité


    En constante augmentation depuis un certain nombre d’années, l’incivilité se fait de plus en plus remarquer. Cette augmentation bien sensible, surtout dans les banlieues, fait l’objet de changement dans le fonctionnement de la police. Mais l’incivilité n’est pas toujours condamnée par la loi : l’impolitesse, le manque de respect ou les moqueries ne sont pas considérées comme des infractions. Ce qui est réprimé par la loi, ce sont les injures, le vandalisme, le racket, les agressions physiques, les « tags » etc.. liée à un manque d’adaptation des individus et elle peut évoluer jusqu’à devenir de la criminalité.
    Mais ce n’est pas si simple que ça. Les cas sont très divers et l’incivilité peut se présenter sous différentes formes. La grande question qui se pose est de savoir comment arrêter ou sinon endiguer ce phénomène qui s’étend dans les pays développés.

    Mais quelles peuvent être les causes à l’origine de ce phénomène et comment réagir ?

    Nous traiterons le sujet en trois parties : la première partie définira plus en détail ce qu’est l’incivilité, ensuite nous essayerons de connaître les éventuelles causes, et nous tenterons de savoir comment la combattre.

    Qu’est ce que l’incivilité ?


    L’incivilité peut prendre des formes variées, plus ou moins graves, mais témoignent toujours d’un non respect de l’autre et des lois dans notre société. Elle se manifeste généralement par l’impolitesse et la violence, détruit les relations sociales, crée un sentiment d’insécurité, augmente considérablement la délinquance et la criminalité. Les sondages montrent que depuis quelques années le sentiment d’insécurité et l’incivilité est en hausse continue, malgré une légère baisse ces derniers mois. Les statistiques du ministère de l’intérieur montre que depuis les années 50, le taux de vols a été multiplié par huit, et celui d’agression a été multiplié par trois.
    Les questions que l’on pourrait se poser sont quelles sont les causes de cette incivilité et pourquoi elle augmente. C’est ce que nous allons voir dans la partie suivante.

    Quelles sont les causes de l’incivilité ?

    Sans idéaliser le passé, on doit constater qu’un certain nombre de ces règles de savoir-vivre tendent à être moins respectées aujourd’hui. On peut citer plusieurs raisons :
    - une montée de la tolérance envers les déviances mineures, en relation avec l’augmentation de la mobilité géographique et un relâchement de l’autorité parentale
    - une désorganisation sociale dans certains quartiers a cause du déclin de l’encadrement associatif, syndical, et politique tel qu’il existait avant dans les milieux populaires
    ou encore l’affaiblissement du contrôle gouvernement, de la police, de la justice et de la religion, mis à part l’islam qui est encore une religion prosélyte. Cette incivilité peut être du aussi à un manque d’adaptation ou l’échec sentimental ou social de certains individus.

    Incivilité et délinquance.

    Les incivilités n’ont pas de définition juridique précise. Il s’agit d’une notion sociologique avant tout, qui renvoie aux perceptions et aux représentations des gens.
    Essayons de situer les désordres par rapport à la délinquance. Les incivilités ont des incarnations très anodines, tout du moins en apparence et à court terme, comme par exemple le défaut de politesse, voire l’agressivité verbale, ou encore le manque de propreté(Déjections canines, dépôts d’immondices) et le bruit. Ce sont des choses qui dérangent et inquiètent. Pour autant, on ne peut pas dire à tous les coups que les incivilités soient des délits, et encore moins des crimes. Hors la morale toujours, hors la loi quelquefois.
    Les incivilités ne sont pas réductibles à la délinquance, tout en lui étant liées. Pensons aux vols par exemple, et aux vols d’automobiles en particulier. Lorsqu’une voiture est dérobée, quel qu’en soit l’usage fait par le voleur, il y a comptabilisation par les statistiques officielles si le propriétaire porte plainte. Bien. Mais ensuite, que le véhicule soit abandonné intact dans une rue ou endommagé au cours d’un rodéo puis laissé à l’abandon au beau milieu d’un trottoir, ou brûlé, il n’y a, du point de vue du comptage délinquant, qu’un seul et même acte. En revanche, la perception du désordre sera altérée par le devenir de la voiture après le vol. Si elle trône une quinzaine de jours sur un trottoir, la désorganisation sociale est visible pendant tout ce temps-là. Au vol vient s’ajouter l’étalage du vol. Et on peut imaginer que les conséquences d’un même acte varieront grandement en fonction de ses suites.

    A l'heure où la réforme de l'état paraît à bien des égards en panne, il est sans doute illusoire, voire présomptueux, de la proposer dans un domaine éminemment régalien, à savoir celui de la police de la ville et des agglomérations. Et pourtant, nul ne contestera notamment l'accroissement de la délinquance urbaine sous toutes ses formes, et particulièrement des atteintes de toute nature aux personnes et aux biens, même si la dérive sémantique et la confusion de langage en qualifie certaines ''d'incivilités'', pour mieux les banaliser.
    On assiste, bien passivement, à l'émergence de nouveaux bassins de délinquance dans les agglomérations et les transports en commun, qui risquent de se pérenniser.

    Face à cette évolution qui parait impossible à endiguer, certains sont tentés de renoncer au motif qu'on a tout essayé, tant en terme de prévention que de répression, et que tout a échoué. D'autres, plus curieux et inventifs, sont attirés intellectuellement par des expériences étrangères, auréolées d'un notable succès, et en rupture avec un passé exécrable.

    En effet, on nous vante depuis quelques temps l'expérience américaine, et plus particulièrement celle de la ville de New York où l'inversion des chiffres de la délinquance est spectaculaire, et il nous est proposé de nous en inspirer, au plus tôt comme ultime remède au mal français.
    Nous avons tous présent à l'esprit la théorie du ''1er carreau cassé'' ou celle de la ''délinquance zéro'' mise en œuvre dans cette ville.
    Et, même si l'on évoque en ce moment une baisse du moral au ''New York Police Département'', il faut à coup sûr s'intéresser à cette stratégie innovante.
    Le succès de la politique de sécurité menée à New York se caractérise d'une part par l'effondrement des chiffres des crimes et des délits constatés (pour mémoire le nombre de meurtres est passé de 2 245 en 1990 à 650 en 99), par une plus grande présence policière et par un accroissement très important du nombre des détenus.
    L'un des corollaires de l'action menée à New York, c'est 11 000 postes de policiers créés en 7 ans, il faut le savoir, et des milliers de personnes de plus dans les prisons new-yorkaises ou du New Jersey.
    Soyons réalistes, sommes-nous prêts à un tel effort et à une telle révolution policière, judiciaire et culturelle en France? De plus, on ne doit pas oublier que le corollaire le plus important de cette politique réside dans la nature même de la police aux Etats Unis et particulièrement à New York.
    En effet, il s'agit d'une police municipale, non pas au sens de l'article L2212-2 du code général des collectivités territoriales, elle est municipale par son essence, car elle tient son pouvoir de la municipalité et que son chef, c'est le maire.

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